Le CBD : un composant différent du cannabis traditionnel ?
Le cannabidiol, l’un des principaux cannabinoïdes
Il faut bien distinguer la plante de cannabis, sur le plan botanique, du cannabis sur le plan chimique : le cannabis désigne généralement la plante qui est ensuite cultivée pour être utilisée à des fins récréatives, en utilisant notamment les composants psychotropes de la plante (THC, ou tétrahydrocannabidiol).
Cependant, la plante de cannabis ne comprend pas que des composantes avec des vertus psychotropes. L'une des molécules non psychotropes listées sur cibdol.fr est le cannabigérol, ou CBG. Elle est par exemple antibactérienne, au même titre que le CBN ou le CBD.
Justement, le CBD (cannabidiol) est l’une des composantes du cannabis les plus connues, notamment pour ses bienfaits démontrés dans de nombreux domaines. En cela, CBD est différent du cannabis, notamment au niveau des effets.
Effets primaires et secondaires
En raison de ses effets positifs, le CBD constitue un marché en pleine expansion depuis les années 2010. Ce marché est d’ailleurs estimé à 58 milliards de dollars d’ici 2028, ce qui représente même une opportunité économique unique pour certains pays. Le CBD possède de bons effets primaires : apaisement, relaxation, lutte contre certaines pathologies physiques… Mais les effets secondaires, et négatifs, sont très rares voire inexistants.
À l’inverse, le cannabis, qui comprend du THC (parfois à forte dose), peut impliquer des effets secondaires néfastes, comme l’hallucination, les sueurs froides ou encore, l’impossibilité de se concentrer. Ces effets surviennent en cas de sur-consommation de cannabis, ou, pour certains organismes plus fragiles, en cas de première consommation.
C’est pour cette raison que cannabis et CBD sont différents, tant dans leur composition que dans leur usage et leurs effets.
Des différences flagrantes
Ces différences au niveau des effets ont des implications directes en matière juridique : le cannabis et le CBD sont bien deux objets distincts au regard de la loi. Tandis que le premier est interdit à la culture ou la consommation en France, le second peut être commercialisé à partir du moment où le taux de THC compris dans le produit fini est inférieur à 0,2% de THC. Cela relève de la réglementation européenne, plutôt sévère en la matière.
Malgré cette différence, le secteur du commerce de CBD est encore risqué : en raison de l’ignorance des différences entre CBD et cannabis, certaines boutiques, pourtant spécialisées dans la vente de produits finis légaux et à base de CBD, se doivent de fermer. Parallèlement, de plus en plus de pays votent la légalisation du cannabis pour en finir avec les distinctions, et permettre à ce marché d’évoluer sous de nouvelles règles. Affaire à suivre pour l’Europe et des pays comme la France, très conservateurs en la matière.
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